Helado (hay que caminar caleta)

J’ai été invité à participer à un projet de postdoctorat en recherche-création pour lequel je dois publier dans un groupe privé sur Facebook des courts textes, des images, des extraits sonores, ainsi qu’échanger avec la postdoctorante et une autre artiste à propos de « L’ici, l’ailleurs, l’identité ». Pour l’occasion, j’ai dû partager une « image sonore » d’un ailleurs. Voici comment j’ai présenté cet extrait.

Je me sentais particulièrement ailleurs, en ce jour férié, Día de Todos los Santos. Une petite gueule de bois me rendait nostalgique : je me demandais ce que je faisais bien au Chili. Puis, des trompettes et des tambours ont commencé à jouer devant mon appartement. J’ai enregistré les sons pour que cet ailleurs devienne mon ici. Pour ta demande, […] j’ai décidé de mêler cet enregistrement à celui d’une marche que j’ai effectuée il y a quelques semaines au bord du Cerro Santa Lucía pendant un moment où je me sentais particulièrement bien, à l’aise, à la maison, ici. Au final,  je tente de mêler les deux expériences à coups d’effets et de redites. C’est cacophonique. L’ici et l’ailleurs font un drôle de ménage. 

[Santiago : Alameda, al borde del cerro Santa Lucía (octubre 2018) + Parque Bustamante (Día de Todos los Santos, 2018)]

[Pour le projet postdoctoral « L’ici, l’ailleurs, l’identité : le corps, le son et l’écriture dans la construction d’un espace scénique transmédiatique » de María Juliana Vélez, Chaire de recherche pour une dramaturgie sonore au théâtre.]